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LA CITE FRANCAISE - ONG
7 décembre 2009

Brojanica

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Le brojanica (en Serbe) est l’équivalent du chapelet pour les orthodoxes. Il est appelé « corde à prière » en anglais, en Grèce Komboskini et en Russie Chotki. 
Cet anneau de laine ou de soie est composé de nœuds complexes servant à compter le nombre de prière. Historiquement, le Chotki comptait cent nœuds mais on en trouve actuellement de 50 ou 33 nœuds. Il en existe des versions à 10 nœuds destinées à être portées autour du doigt. Certains ermites possédaient des cordes à prières de 500 nœuds. 
À l’endroit où la boucle se referme, les deux brins sont attachés en forme de croix. Certaines ont aussi des perles disposées à intervalles réguliers afin d’aider à compter les prières. 
Traditionnellement, les cordes à prières sont faites de laine symbolisant la tunique du Christ. La couleur noire généralement employées rappelle le deuil et les péchés que l’on essaie de se faire pardonner. Bien que ce fussent historiquement des moines qui les fabriquaient, ce n’est pas une règle écrite. La tradition veut pourtant que la personne qui tressait la corde ait une foi sans faille et une vie pieuse. 
Pendant la prière, la corde doit être tenue dans la main gauche laissant la main droite libre pour se signer. Le reste du temps, elle est portée enroulée autour du poignet gauche afin de rappeler au croyant son devoir de prier et de bien se comporter. Contrairement au chapelet, on ne porte jamais le Chotki autour du cou ou accroché à la ceinture. C’est une tradition d’humilité afin qu’il soit porté moins ostensiblement. 
On pense que l’origine de ces cordes à prière remonte aux premiers moines chrétiens. Lorsque les moines commencèrent à se rendre dans le désert d’Égypte, ils devaient réciter les 150 psaumes chaque jour. Certains moines ne savaient pas lire et ils devaient apprendre par cœur les psaumes. Pour les aider à compter, ils créèrent ces cordes à prières. On pense que c’est aussi l’origine des chapelets. Avant cela, ils comptaient en plaçant des billes dans un bol ce qui n’était pas pratique. Dans la tradition orthodoxe, on raconte que Saint Antoine le Grand aurait commencé à faire un nœud pour chaque Kyrie Eleison qu’il disait mais que le diable venait défaire les nœuds au fur et à mesure. Pour éviter cela, il fit que chaque nœud représente lui-même une croix ce qui éloignait le diable.

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