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LA CITE FRANCAISE - ONG

6 avril 2010

Enoch Powell

 

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John Enoch PowellMBE (16 June 1912 – 8 February 1998) was a British politician, linguist, writer, academic, soldier and poet.

He was a Conservative Party Member of Parliament (MP) between 1950 and February 1974, and an Ulster Unionist MP between October 1974 and 1987. He was controversial through most of his career, and his tenure in senior office was brief. He had strong and distinctive views on matters such as immigration, national identity, monetary policy, and the United Kingdom's entry into the European Economic Community, which later became the European Union. He was dismissed from the Shadow Cabinet for his controversial and widely remembered 1968 "Rivers of Blood" speech in opposition to mass Commonwealth immigration to Britain.

 

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6 avril 2010

Contro il capitale lotta radicale

controelcapitale

6 avril 2010

"Merveilleux Cambodge"

 

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Phnom Penh, avril 2008

Pour comprendre Sade, il suffit de se promener dans le tiers-monde, écrit Roland Barthes. Cette phrase, je l’avais trouvé dans un roman de Sarah Vajda, quelques minutes avant d’être encerclé par une foule vagissante de petites prostituées vietnamiennes dont la plus âgée ne devait guère dépasser les treize ans. Scène ordinaire à Phnom Penh, Cambodge. Les fillettes s’agrippaient à moi pour m’entraîner vers un bouge obscur, répétant en chœur un même refrain : « massa, miam-miam, boum-boum » – autrement dit : massage, fellation, coït. Je ne sais pas si j’ai mieux compris Sade en me promenant sur le boulevard Norodom. Je retiens simplement qu’il m’était donné la possibilité, à cet instant, d’imiter en toute impunité les pratiques sexuelles des scélérats des Cent vingt jours de Sodome.

N’importe quel noctambule le confirmera : le Cambodge, avant toute autre analyse, est ce pays où l’on peut s’envoyer une fillette pour quelques dollars. « Merveilleux Cambodge » où tout se vend, tout se brade, y compris la virginité d’un bambin.

Puis il y a les Français : nous sommes prompts, ici, à ne pas prendre la mesure de nos privilèges ; un Français peut aller là où bon lui semble dans le monde sans que personne, grosso modo, ne lui cherche des poux dans la tête. Pas de tracasseries administratives, peu de chances de se faire écharper, la certitude de pouvoir tirer sa crampe pour trois fois rien. N’oublions jamais notre chance : un citoyen français, quelque soit sa stérilité, ses turpitudes, peut prétendre à l’expatriation. Peu étonnant que les bars français de Phnom Penh regorgent d’assistés, de semi voyous corses, de sous-officiers à la retraite. Aucun d’entre eux n’est arrivé au Cambodge sur une barque de fortune ou dans un container – laissons ça aux Sénégalais ou aux Kurdes ! Pas besoin de passeurs, ils ont Air France. Ils sont en règle. Ils ne sont ni clandestins, ni même discrets. Dans les arrière-salles où ils aiment à humilier des petites Vietnamiennes vendues par leurs parents, ces Français éloquents continueront de gloser sur le souvenir du pays natal. Pour un peu, ils auraient la fibre sociale ; ils oublient que s’ils sont autorisés à parader sous les tropiques, c’est uniquement parce que l’argent s’est infiltré dans les moindres interstices du champ social. Et on les surprend, vers les deux heures du matin, à choisir leurs compagnes de la nuit comme d’autres choisissent leurs escalopes – « toi, non pas toi, toi et toi ! Allez fissa ! ». Combien de corps frêles et tannés, pénétrant à l’arrière de leur Range Rover, seront encore profanés d’ici demain ? Combien de rires gras et satisfaits pollueront les brasseries du quai Sisowath ?

Dès Roissy, on les repère. Je me souviens de ces cinq Franciliens – casquettes Nike, démarche chaloupée, sabir suburbain. Ils s’envolaient vers Pattaya, la ville aux 100 000 prostituées. Les hôtesses thaïlandaises furent les premières à constater la gourmandise de nos compatriotes. Sifflets, mains aux fesses, « qahba ! ». Le steward a bien essayé de sermonner le chef de la bande, non sans se prendre du « sale pédé » dans les gencives. Cinq Français en Thaïlande. Dieu merci, ceux-là ont épargné le Cambodge. Malheureusement, on en voit d’autres, des Français, rue de la boue à Sihanouville, rue des petites fleurs à Phnom Penh. Des expats, parlant fort ; des ratés, la morve aux lèvres.

C’est quelque chose – ça devrait être quelque chose – un Français au Cambodge. Car il y a quelque chose comme une histoire d’amour entre eux et nous. A Phnom Penh, les cigarettes de luxe portent le nom d’un mythe, Alain Delon, moins oublié là-bas qu’ici ; des médecins vous parlent avec nostalgie de leurs études à la Salpetrière, de la place de la rue de Furstenberg. Et il y a ces vieillards, jamais sortis du Cambodge, qui parlent un impeccable français d’ancien régime, délicieusement suranné. Car le bilan de la colonisation française au Cambodge - et il n’y a là aucune malice - fut globalement positif.

N’importe quel Khmer cultivé vous le confirmera : sans le protectorat français, le Cambodge aurait connu le même sort que le royaume du Champa, englouti par le déferlement vietnamien. L’Impérialiste, pour le Khmer, c’est le Vietnamien ; l’occupation française n’y est guère vue que comme un épiphénomène. Le Vietnamien, c’est le « péril jaune ». Le Khmer sait qu’il s’agrège à l’« Asie brune », l’Asie indienne (il suffit de voir l’alphabet khmer, les danses des Apsara, les yeux en amandes que les apports chinois n’ont pas bridés). L’indépendance fut une séparation à l’amiable et les Khmers savent se souvenir qu’entre « eux » et « nous », il n’y a pas de contentieux majeur. Au Cambodge, ce ne sont ni les Français, ni même les Anglais (pourtant champions du monde des malfaisances géopolitiques au vingtième siècle) qui ont plongé le pays dans la catastrophe : Les Américains, les Soviétiques, Les Chinois et les Vietnamien sont les vrais coupables, si on les cherche.

Où en est-on aujourd’hui ? Trente ans après les Khmers rouges, fini le collectivisme mao, le Cambodge a abandonné une folie pour une autre : les multinationales malaises rasent consciencieusement la forêt des hauts plateaux, bouleversant les modes de vie des tribus montagnardes ; les Vietnamiens repoussent les bornes de la frontière, sans être inquiétés par des militaires corrompus ; les congrégations évangélistes les plus hétéroclites pullulent, sans que l’on puisse savoir si la Croix les préoccupe plus que les dollars ; les mafias chinoises, à peine concurrencées par quelques généraux grimés en dictateurs locaux, rançonnent et désespèrent les entrepreneurs ; les monarchies du Golfe et les prédicateurs pakistanais rééduquent les Chams, suspectés de pratiquer un islam « dégénéré » ; sur les rives du Mékong, il y a désormais des villages entiers où les sourires ont disparu sous la burqa, où les jeunes Chams sont invités à renier la religion de ses aïeux tandis que l’imam, soudainement enrichi, roule en 4×4. Et le Parti dominant, déjà presque unique, semble se donner comme unique but l’enrichissement express de ses dirigeants – on ne sait de quoi sera fait l’avenir !

Delon by bikeEt c’est la fièvre chinoise qui atteint le Cambodge. Tout se vend, tout se brade, écrivais-je. L’agent local de la DGSE me parle d’un pauvre type qu’un promoteur sino-khmer avait convaincu d’incendier un bidonville contre une poignée de dollars – manque de chance, le feu s’étend au-delà de sa volonté, piégeant sa propre famille. On surprend tel député noceur, préférant la piscine de sa villa américaine aux villages du Mékong, être incapable de trouver sa circonscription sur une carte. On apprend que l’armée compte un officier pour deux hommes de troupe. Que les militaires n’ont aucune pudeur à vendre leurs armes aux mafias. Que chaque année, des milliers de paysans sont expropriés par des fonctionnaires capables de produire n’importe quel faux titre de propriété… Une partie de la jeunesse espère encore ; les pancartes bariolées de prétendues « High Schools » recouvrent les murs des battisses. J’ai vu l’une de ces écoles privées proposer, sans rire, une formation en « Anglish language & bussiness ».

Cette réalité, le Français en goguette ne la voit pas. Au pire, il soliloquera sur le « fatalisme des Khmers », leur désespérante naïveté. Il est tellement facile de s’improviser ethnologue à la terrasse d’un bar colonial, un verre de Chivas Regal à la main ! Il ne peut discerner le lien logique existant entre sa position de surplomb jalousement défendue, dont il jouit par tous les pores, et la pérennité de cet enfer que le sourire khmer rend si peu visible. Si l’argent est sale, ce n’est pas de sa faute ! Qu’il est triste, tellement triste, de croiser des Français qui, après cinq ans d’installation au Cambodge, ne possèdent que trente mots de khmer – et encore, à seule fin de faciliter le commerce des corps.

Certes, une telle attitude n’a rien de vraiment scandaleuse ; ou alors, c’est l’humanité qui est un scandale – et l’histoire. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de s’enfermer dans l’impasse de la repentance pour observer que les habitus hérités du modèle colonial ont la peau dure. Il suffit d’observer ces expatriés français (on me pardonnera de limiter ces observations aux seuls Français et au seul Cambodge ; nous pourrions sans doute en dire beaucoup sur les Américains, les Chinois, les Israéliens, les Britanniques, etc.), il suffit donc de scruter leur morgue, la subtilité de leur sans-gêne, leur impatience : quelque chose les persuade, ici, qu’ils sont les maîtres. Mentalité coloniale dégénérée, bourgeoise, qui n’a plus qu’un lointain rapport avec ce qui fut une aventure, une volonté, une conquête. Les mêmes, dans les rues de Tokyo, de Los Angeles ou de Paris, n’afficheraient d’ailleurs pas cette aisance qui, au Cambodge, ravine tant de visages blancs. Le Français installé aux Etats-Unis sait qu’il n’est qu’un immigrant ; le Français du Cambodge, même le plus minable, refusera de se considérer comme tel ; il se sait, se croit au-dessus du commun. Pourquoi, dès lors, se gêner? Ceux-là n’ont heureusement pas le monopole de la présence française. Le Mal jaune, Dieu merci, s’inocule parfois aux meilleurs.

Car le rapport qu’entretient le Cambodge avec une certaine esthétique française - tranchons le mot -, les vicissitudes historiques que j’évoquais plus haut, l’âme de son peuple, ont aussi opéré une séduction sur des volontés autrement plus téméraires. Contre ces habitus de fonctionnaires coloniaux, certains ont su opposer une ascèse d’explorateurs. Sur les hauteurs de Sihanoukville ou parmi les peuplades de Ratanakiri, c’est un rapport d’amour et d’élection qui lie ces quelques Français des antipodes au « Merveilleux Cambodge ». Leurs enfants, dont les veines métissées mêlent la Loire et le Mékong, sont sans doute les dépositaires d’un héritage que plus personne, ici, n’a le courage de transmettre. J’ai la faiblesse de croire que chaque Français foulant une terre étrangère engage plus que sa propre personne. Qu’on m’autorise donc à rendre hommage à cette poignée d’hommes et de femmes qui, à l’instar des Chartreux priant pour le salut du monde, rendent un peu de sa dignité à la France – du moins à l’idée qu’ils s’en font.

par Bruno Deniel-Laurent

 

 

5 avril 2010

un grand homme..

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"LES BANQUES JE LES FERME, LES BANQUIERS JE LES ENFERME"

Vincent Auriol

5 avril 2010

Les Fanatiques : Histoire de l'armée rouge japonaise par Michaël Prazan

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5 avril 2010

Corée du Nord / photographies

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5 avril 2010

Divertir pour dominer

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Le développement de la culture de masse a entraîné l'érosion des formes autonomes de culture populaire et la dissolution des liens sociaux au profit d'un monde artificiel d'individus isolés, fondement de la société de consommation.  Le capitalisme ne peut donc être réduit à un système d'exploitation économique, il représente un "fait social total".II ne tient que sur l'intériorisation d'un imaginaire et grâce au développement d'une culture du divertissement permanent. Cette uniformisation des comportements et des aspirations se présente comme l'affranchissement de toutes les contraintes (sociales, spatiales, temporelles, etc.).  Survalorisée et triomphante, la culture de masse (séries américaines, nouvelles technologies, football, jeux vidéos, etc.) trouve des défenseurs même chez les intellectuels dits contestataires. Il est donc urgent et nécessaire de mener une critique intransigeante du mode de vie capitaliste et de démontrer comment notre civilisation du loisir participe de la domestication des peuples.

5 avril 2010

identité coréenne?

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4 avril 2010

Rachida et les femmes

Rachida Dati, maire du 7ème arrondissement de Paris à fêté le 8 mars, Journée des femmes, à sa façon: elle a transformé le bulletin municipal de l'arrondissement en magazine "féminin". Avec force articles conso, cuisine et maquillage, entrelardés de publicités tapageuses pour produits de luxe. Et bien sûr l'horoscope! On croit rêver!

4 avril 2010

l'Afrique du Sud au bord de la rupture?

terreblanche

source : lemonde.fr

 

Tuez Malema" contre "Tuez le boer" : la mort du leader d'extrême-droite pro-apartheidEugene Terreblanche, tué, d'après les premiers éléments de l'enquête, par un de ses employés après une querelle salariale, a brusquement ravivé les tensions raciales toujours présentes en Afrique du Sud, seize ans après la fin de l'apartheid.

"TUEZ MALEMA !"Eugene Terreblanche, 69 ans, a été retrouvé battu à mort dans son lit. Suprémaciste, défenseur de l'apartheid, Terreblanche était le fondateur du Mouvement de résistance afrikaneer (AWB), un groupuscule violent qui s'était opposé à la fin de l'apartheid, qui imposait une séparation stricte entre blancs et noirs dans le pays. Terreblanche avait lui-même été condamné à des peines de prison à deux reprises, pour avoir attaqué un pompiste et un vigile, tous deux noirs. Depuis la fin de l'apartheid, l'influence de l'AWB avait décliné : le groupe revendiquait environ 5 000 adhérents fin 2008. Depuis sa libération en 2004, Eugene Terreblanche était tombé dans un oubli relatif.

La mort de Terreblanche pourrait cependant radicaliser encore un peu plus une partie de la population sud-africaine, notamment les fermiers blancs isolés. Les fermiers blancs possèdent encore une large majorité des terres arables du pays, et vivent souvent isolés au milieu d'ouvriers noirs plus ou moins bien traités. Les violences sont élevées dans les fermes où près de 1 250 personnes ont été tuées entre 1997 et 2007. "Au cours des derniers mois, les organisations du type de l'AWB ont tenté de se réorganiser autour du thème des meurtres dans les fermes", poursuit Emile Coetzee, de l'université de Johannesburg.

Les partisans de Terreblanche ont promis de se venger. Devant la ferme du leader de l'AWB, où des partisans, armés pour certains, s'étaient rassemblés pour rendre hommage à leur chef de file, un journaliste de l'AFP a entendu le cri "tuez Malema !"

"TUEZ LE BOER !"

Julius Malema est le président de la Ligue de la Jeunesse du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir depuis 1994. Cet habitué des formules sans nuances, qui a déjà été l'objet de menaces, a déclenché une nouvelle polémique ces dernières semaines, en reprenant une ancienne chanson de la lutte contre l'apartheid, dont le refrain appelle à "tuer le Boer [fermier blanc]".

La chanson vient d'être interdite par la justice, mais l'ANC continue de la défendre, estimant qu'il s'agit d'un héritage historique, et Julius Malema n'hésite pas à l'entonner. Cette polémique a créé beaucoup d'émotion "parce que la chanson a été perçue comme un adoubement de la violence contre les Blancs", analyse David Bruce du Centre pour l'étude de la violence et de la réconcilation. "Le terme boer n'a pas de limites précises, il décrit normalement les fermiers blancs mais peut s'appliquer aux Afrikaners (les descendants des premiers émigrés européens) ou aux Blancs en général", souligne l'analyste.

Pour lui, "la combinaison de cette chanson et du meurtre de Terre'Blanche crée un motif pour une mobilisation de l'extrême droite".
Mais, poursuit-il, cela ne se traduira pas forcément en acte parce que 
"les services de renseignement ont jusqu'à présent bien infiltré les mouvements radicaux".

 

Commentaire de la Cité française: avec la mort d'Eugène Terreblanche, on peut craindre une recrudescence des violences dans un pays qui non seulement connait déja un des plus fort taux de criminalité au monde mais qui doit également héberger la coupe du monde en juin 2010, on peut à raison craindre une multiplication des agressions, qui pourraient à terme viser des leaders noirs tels que Malema ou des groupes de supporters pendant la coupe du monde. 

 

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