AntiCapitaliste!

Dans une société capitaliste, les prolètaires sont obligés de vendre leur force de travail afin de pouvoir subvenir à leur besoins. Ils sont ainsi contraints d'avoir recours à un travail salariée afin de pouvoir survivre. Cette dépendance, ou plutôt, cette prostitution les place dans une situation d'exploitation et de domination par les capitalistes, propriétaires du capital. La force de travail seule ne produit que de la valeur d'usage, pas de valeur d'échange, elle nécessite des matières premières et des moyens de production, donc de l'usage de capital, détenu par les capitalistes. Le "travail vivant" (l'usage de la force de travail) est transformé en "travail mort" (le capital).

Dans les entreprises capitalistes, le salaire est moindre que ce que le travail effectué a créé comme valeur d'échange, une part étant prélevée par le capitaliste (propriétaire individuel, ou actionnaires). En plus de ce bénéfice, le capitaliste regagne le capital investi, qui retourne alors à l'accumulation du capital. Il s'agit ici d'un mécanisme d'extorsion de "plus-value", au détriment des travaileurs.

Le capitalisme implique aussi des crises de surproduction, car le but de l'économie capitaliste n'est pas de répondre à une demande mais d'accroitre les profits du capital. 

A cela, les socialistes véritables et communistes, et la Cité Française opposent la socialisation des moyens de production, qui devraient être contrôlés par la collectivité dans l'intérêt et au service de la collectivité toute entière et non plus d'une classe possédante. Cette transformation des rapports de production doit entraîner la disparition des classes sociales.